Manger SANS GLUTEN aux Antilles… Trop facile !
La tendance « sans gluten » n’a échappé à personne, je pense. Et pour ceux que cette diète intéresse, manger sans gluten aux Antilles est bien plus facile qu’il n’y paraît. Et pour cause, si nous avons largement adopté les produits alimentaires à base de céréales, ils sont loin d’être le fondement de notre culture culinaire – sauf le riz, n’est-ce pas ? 😉 Comme dirait un de mes amis : « à la base même » la cuisine antillaise est sans gluten. La preuve…
Manger local, c’est manger sans gluten
L’intérêt nutritionnel des céréales réside essentiellement dans leur richesse en sucres lents. De ce point de vue, leurs équivalents locaux pourraient êtres la patate douce, le fruit à pain, l’igname, le dachine, la banane jaune, la châtaigne-pays… Avec une différence notable : nos légumes-féculents sont dépourvus de gluten.
Leur diversité et leur présence tout au long de l’année sur nos étals et dans nos jardins permettent de manger sans gluten au quotidien. Nous avons l’habitude de simplement les cuire à l’eau pour accompagner nos chairs et légumes. Pourtant, nos légumes-pays savent se mettre au goût du jour, se faire beaux dans l’assiette et se cuisiner de façon créative.
Viandes, poissons, fruits de mer, œufs… Les chairs non cuisinées ne contiennent pas de gluten et donc ne posent aucun problème. A chacun de les accomoder à sa sauce ! Il faut par contre être attentif aux chairs achetées déjà cuisinées (conserves, plats surgelées, etc.). Lire la liste d’ingrédients est indispensable pour s’assurer que le produit ne contient aucun dérivé de céréales – ils servent en général d’épaississant ou d’agent d’enrobage.
Et pour le dessert alors ?
Il existe de nombreuses recettes de desserts sans gluten : en fait, toutes les recettes sans farine de blé, d’orge, de seigle, etc. Pensez notamment aux crèmes et flans, meringues, îles flottantes, riz au lait… et plus simplement aux yaourts et salades de fruits.
Pour les accros à la pâtisserie, se faire plaisir sans gluten est plus difficile. Dans la mesure où la farine de blé en est un ingrédient fondamental, et parce que l’offre est encore très limitée dans le commerce (rechercher la mention « sans gluten »), les pâtisseries sont à éviter. Adieux donc tartes, cookies, gâteaux et consorts… A moins de se lancer soi-même dans l’expérimentation. N’hésitez pas à essayer des farines sans gluten, comme les farines de riz, de maïs, de fruit à pain, de banane…
Le gros écueil : le pain sans gluten
Le gluten étant indispensable au processus de panification, le concept même de « pain sans gluten » me semble un peu étrange. Toutefois, en farfouillant un peu, il est possible de trouver en boulangerie des « pains » et viennoiseries aux recettes adaptées, avec par exemple des farines de maïs, de riz, sarrasin, de millet… Parfois, les boulangeries « traditionnelles » en proposent un ou deux jours dans la semaine.
Quelques pièges à éviter
Je vous avoue que voir la mention « sans gluten » sur des emballages de jus m’a toujours fait rigoler, parce que les fruits sont naturellement dépourvus de gluten – comme les légumes verts d’ailleurs. Ah, le marketing ! Au delà de l’anecdote il existe bien une boisson dont il faut se méfier : la bière. Et oui, c’est une boisson fermentée… à base de céréales. Pour manger sans gluten, il faut bien lire les étiquettes, en recherchant la mention sans gluten.
Idem pour certaines boissons chocolatées qui contiennent du malt. Les amateurs de cuisine asiatique doivent aussi faire attention à la sauce soja – là encore, il faut bien lire l’étiquette.
Vous avez vu comme il peut être simple de manger sans gluten aux Antilles. Il suffit de nous appuyer sur nos produits de terroir… et accepter de passer un peu de temps en cuisine pour les accommoder. Pour ça, le blog de Tatie Maryse regorge de recettes, histoire de ne pas sombrer dans la routine.
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