Manger MOINS SALÉ en préservant le GOÛT : 6 astuces qui ont fait leurs preuves
On n’arrête pas de nous le rabâcher : nous mangeons trop salé ! Et en même temps le sel est un formidable exhausteur de goût alors, comment en consommer moins ? Voici 6 astuces qui ont fait leurs preuves, pour manger moins salé, et préserver notre santé sans perdre le goût des bons petits plats.
Pour mémoire, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande de ne pas consommer plus de 6 g de sel par jour.
Astuce n°1 : Manger chaud
Sans se brûler bien sûr… C’est l’astuce la plus simple à mettre en œuvre pour manger moins salé. En effet, peu importe la quantité de sel contenue dans un aliment, sa perception augmente avec la température : le même plat semble plus salé quand il est mangé chaud que quand il est mangé froid.
Astuce n°2 : Bien faire son marché
Le conseil semble trivial s’agissant des aliments sucrés – un fruit bien mûr n’a pas besoin d’être sucré davantage. Mais il vaut aussi pour les aliments que nous consommons salés… y compris les chairs.
Certains poissons, gras ou maigres ont une chair à la saveur marquée qui invite à réduire la quantité de sel ajoutée. Pensez au maquereau, au saumon, au thon, au mérou, etc. Côté viande, la chair d’un poulet fermier, voire label rouge, est naturellement plus savoureuse que celle d’un poulet standard.
Astuce n°3 : Faire mariner
Pour qui veut manger moins salé, faire mariner un aliment est une excellente manière de lui donner du goût. Et pas besoin de saler la marinade ! D’abord, parce qu’à l’image du concombre que vous salez pour le faire dégorger, vous risquez de faire sortir l’eau de votre aliment – c’est ainsi qu’on se retrouve avec des blancs de poulet « semelle », trop secs parce que salés avant cuisson.
Ensuite, parce qu’avec la bonne dose d’épices/d’aromates, un condiment bien choisi, beaucoup d’aliments gagnent suffisamment en saveurs pour être appréciés sans sel. Vous pouvez par exemple recouvrir votre futur ragoût de cochon d’une généreuse mixture aromatique (ail, oignon, persil, oignon-pays, piment végétarien, bois d’Inde), le tout dans très peu d’eau et avec un bon jus de citron.
Evidemment, cela marche aussi pour les légumes. Aubergine, courgette, poivrons, giraumon… peuvent mariner avant ou après cuisson. Ainsi préparés, ils constituent de savoureuses garnitures pour accompagner toutes sorte de chairs.
Astuce n°4 : Gérer la quantité d’eau de cuisson
En cuisant vos aliments dans le minimum d’eau possible, vous limitez la fuite des minéraux qu’ils contiennent… et la quantité de sel à ajouter par la suite. Les cuissons vapeur, au grill et en papillote sont les plus efficaces à cet égard.
Si vous devez vraiment cuire votre aliment dans un grand volume d’eau – les légumes-pays notamment – réduisez la part de sel en ajoutant à l’eau des ingrédients aromatiques, comme le bois d’Inde, l’oignon-pays, le piment végétarien, le céleri, etc.
Astuce n°5 : Tromper son cerveau
Le cerveau, oui ! Car c’est bien lui et non notre langue qui apprécie le goût des plats. Deux astuces marchent aussi bien seules que combinées, à mettre en œuvre en réalisant la marinade et/ou au moment de la cuisson.
D’abord, assaisonnez vos préparations d’épices et aromates que vous avez toujours associés au goût salé.
Ainsi, les parfums de notre garniture aromatique typique (cliquez ici) mais aussi des curcuma, colombo, poivres, quatre-épices, paprika et bois d’Inde renforcent dans notre cerveau l’impression de « salé » … même avec peu ou pas du tout de sel dans la préparation.
Ensuite, apportez de l’acidité. A l’image de notre séra traditionnel (cliquez ici), les ingrédients acides – jus de citron, vinaigres, fruits acidulés – provoquent l’augmentation de la salivation au moment de la dégustation, avec pour conséquence une meilleure perception des saveurs. Alors la prochaine fois, avant d’ajouter du sel à votre préparation, ajoutez un filet de jus de citron et goûtez…
Astuce n°6 : Décider que le plat moins/pas salé est délicieux
Les neuroscientifiques se sont penchés sur l’influence de nos attentes sur notre perception des goûts. Conclusion unanime des études : débuter une dégustation avec un a priori négatif nous prédispose à rejeter le plat, et réciproquement. Alors dites-vous que votre repas moins salé est délicieux… et il le sera. Notamment parce que vous aurez décidé, en passant, de vous concentrer sur les saveurs réellement présentes dans votre assiette.
Un dernier conseil avant de se quitter ? En attendant d’avoir réussi à abaisser votre seuil de perception du salé, soignez votre environnement : une assiette joliment dressée, un espace agréable, une bonne compagnie… sont autant d’éléments extérieurs à la recette qui font des plats savoureux… même moins salés.
« re-bonjour »
je viens de te poser une question sur la différence de parfum et d’utilisation ,entre la feuille de bois d’inde et la graine…mais je suis très étonnée de me voir en retour pour toute réponse dire que j’aurais déjà posé cette question (doublon)!!!Non,en fait c’était la première fois que je te posais une question!!!…Un peu deçue je te l’avoue!!!
Bonjour Annie, je ne suis pas certaine de comprendre ton message. Je pense qu’il s’agit d’un message automatique, adressé systématiquement aux personnes qui envoie de multiples mails identiques sur le même sujet et identifié par notre logiciel comme potentiels spammeurs. Il s’agit d’une mesure de protection, aucune raison d’y voir une réponse personnelle qui engendrerait « déception ». Ta précédente demande fera l’objet d’une réponse personnalisée en bonne et due forme.
Au plaisir !