Recette du GROG super efficace de Katreen
Est-ce que comme moi le grog est le premier remède auquel vous pensez en cas d’état grippal ? Et chacun a sa recette. Enfant, ma mère nous en préparait avec de la cannelle, du citron vert, de l’atoumo, du miel et un bouchon de rhum. Je vous avoue que je n’aimais pas trop ce « thé contre la grippe » car je ne suis fan ni de la cannelle ni du miel. On aurait pu croire qu’après ça ma propre recette serait un pur délice. Et bien, comment dire… ? Il faut être amateur d’épices et de saveurs corsées pour apprécier ma formule (un peu) chargée. Par contre je le trouve redoutablement efficace, et c’est pour cela que j’ose vous confier ma recette aujourd’hui.
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Ingrédients
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pour 3 mugs de grog :
Les quantités indiquées permettent de réaliser 3 tasses pour 1 personne, à boire dans la journée.
Les pesées sont données pour des herbes fraîches. Pour des herbes séchées, divisez les quantités par deux.
1 L d’eau
17 g de feuilles d’à-tous-maux
17 g de gingembre pelé
13 g de racine de citronnelle
12 g de feuilles de menthe
11 g de cannelle
12 clous de girofle
2 citrons verts non traités
45 g de miel (facultatif)
60 g de rhum blanc (facultatif)
Préparation du GROG :
Lavez les citrons. Pelez un des citrons en un ruban épais (avec du blanc dessous).
Pressez les deux citrons pour en extraire le jus et réservez-le.
Versez l’eau dans une cocotte. Ajoutez-y le ruban de zeste, les herbes préalablement lavées : menthe, citronnelle, feuilles et/ou fleurs d’à-tous-maux.
N’oubliez pas la cannelle, les clous de girofle, et le gingembre préalablement pelé et coupé en fines tranches.
Portez à ébullition 15 à 20 min, pour obtenir 600 à 700 ml de décoction.
Dans chaque tasse, versez 20 g de jus de citron, 20 g de rhum blanc et 15 g de miel. Ajoutez 210 ml de décoction chaude ou tiède, mélangez et buvez rapidement.
Mes conseils et astuces pour réussir un grog efficace :
– En gros, je mets dans mon grog tout ce que mon potager-pharmacie et les placards de ma cuisine m’offrent de plantes aux propriétés antivirales, antibactériennes, anti-inflammatoire, antitussives, etc. Du coup, certaines peuvent sembler redondantes, et ça peut-être pratique. Par exemple, si vous manquez de gingembre, ajoutez un supplément de citronnelle.
– L’à-tous-maux, qui « soigne tous les maux », est la panacée de nos rimèd razié. Ses propriétés bactériostatiques et relaxantes sont reconnues, le tout avec un goût et un arôme savoureux. ⚠️ : parce qu’elle fait baisser la tension, les personnes qui doivent la contrôler devraient demander un avis médical avant d’en consommer.
– Les clous de girofle sont antibactériens, antiviraux et anti-infammatoires. En plus, ils soulagent la toux induite par des infections virales. A doser toutefois avec parcimonie pour éviter les reflux gastro-œsophagien – son goût peu agréable à forte dose est de toute façon dissuasif.
– La menthe a des propriétés antivirales et antibactériennes reconnues.
– La citronnelle a des propriétés antibactériennes, antipyrétiques (fait baisser la fièvre) et analgésiques (contre la douleur).
– La cannelle est antivirale et ses propriétés antipyrétiques sont aussi reconnues par la pharmacopée. Elle fait monter la température du corps qui transpire alors pour se rafraîchir – parfait pour lutter contre la fièvre. ⚠️ : les femmes enceintes devraient éviter la cannelle.
– Le gingembre aussi est antipyrétique, en plus de ses propriétés anti-inflammatoires, analgésiques, antibactériennes et antitussives. Si vous en appréciez la saveur, n’hésitez pas à en ajouter un supplément en cas de toux.
– Le citron est un anti-infectieux avéré, qui facilite par ailleurs l’expectoration. Le jus du citron n’est pas cuit afin de préserver la vitamine C, un booster du système immunitaire.
– Il m’arrive de rajouter de l’ail (sans le germe) à la décoction, pour ses propriétés antibiotiques. Très bien si vous restez chez vous quelques jours mais à éviter si vous êtes amener à côtoyer du monde car à forte dose il se peut vous vous mettiez… à sentir l’ail 😅. Autre mise en garde plus sérieuse ⚠️ : éviter l’ail en cas d’anémie, de traitement anticoagulant ou suite à une chirurgie.
– N’ayant pas d’à-tous-maux (ou atoumo) au jardin, dès que j’en trouve je réalise un sirop bien concentré (cliquez ici) de feuilles et/ou de fleurs. Ainsi, j’en ai toujours sous la main en cas de besoin, pour les grog… et aussi pour accommoder fromage blancs, pancakes, et autres recettes (cliquez ici) 😋.
– Si vous utilisez des sirops de plantes ou d’épices (à-tous-maux, menthe, citronnelle) pour réaliser votre grog, ne les faites pas bouillir. Ajoutez-les dans la tasse. Cette solution de dépannage n’est toutefois pas la meilleure car elle apporte beaucoup de sucre.
– Si vous utilisez des herbes séchées vous pouvez diviser leurs pesées par 2.
– Avec toutes ces herbes et épices mon grog a un goût très corsé. Je l’apprécie malgré tout peu sucré – d’autant que j’aime moyennement le miel. Rien ne vous empêche d’en mettre plus pour l’adoucir davantage mais n’oubliez pas que c’est autant de sucre ajouté (et donc de calories) consommé en plus chaque jour.
– Je sucre mon grog préférentiellement avec du miel, pour ses propriétés antibactériennes et anti-inflammatoire. Il est souvent indiqué pour calmer les gorges irritées.
– L’alcool fait partie de la recette de base du grog. Pour autant, je n’en mets que le soir, quand je suis posée chez moi avec zéro chance de prendre la route.
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