L’ALIMENTATION du SPORTIF dans la culture culinaire Antillaise
Les antillais aiment le sport, et pas seulement depuis les gradins 😉 « Swé » du dimanche, jogging, cyclisme, natation, course… Et même en pratique amateur, nous recherchons la performance : plus de puissance, plus d’endurance, le meilleur chrono… L’énergie dont nous avons besoin pour atteindre nos objectifs, nous la puisons dans notre alimentation – cliquez ici pour en revoir les grandes lignes avec le Dr Jean-Luc Deguelle. Alors, nos produits locaux ont-il la côte auprès de nos sportifs ? Aujourd’hui, on fait le point sur l’ alimentation du sportif antillais.
Remarque : je ne me suis pas intéressée à l’alimentation des athlètes de haut-niveau – il est de notoriété publique que la plupart d’entre eux suivent un programme alimentaire personnalisé selon leur activité et les performances visées. Cette série d’articles s’adresse aux sportifs amateurs qui pratiquent régulièrement une ou plusieurs activités.
Nos sportifs ont-ils une préparation alimentaire particulière ?
Je suis allée à la rencontre d’amateurs de course à pieds en Martinique pour savoir s’ils intégraient une préparation alimentaire à leur programme d’entraînement. Verdict ? Cliquez sur la vidéo ci-dessous pour tout savoir.
L’ alimentation du sportif au goût des Antilles
Comme nous l’avons évoqué dans un précédent article (cliquez ici), l’alimentation du sportif fait notamment la part belle aux sucres lents, en privilégiant ceux ayant un index glycémique bas (cliquez ici pour tout savoir sur l’index glycémique). Et quelle aubaine ! Plusieurs de nos légumes-pays s’inscrivent dans cette catégorie : kamanioc, ignames, patate douce, ti-nain.
Quant à nos fruits et légumes, ils regorgent des vitamines et minéraux. Débuter ou terminer ses repas par un assortiment de crudités-vinaigrette (cliquez ici) ou une salade de fruits frais (cliquez ici) est une excellente et agréable façon de s’assurer de ne pas en manquer.
Mais au-delà du cru, de nombreuses recettes au goût bien de chez nous permettent d’accommoder avec gourmandise nos légumes verts. Pensez aux papillotes, aux légumes grillés, aux légumes rôtis (cliquez ici), aux gratins (cliquez ici)… Nous avons l’embarras du choix.
Pour ce qui est des apports en protéines, les poissons et le poulet auxquels nous sommes tant attachés culturellement sont tout à fait adaptés pour un régime sportif… à condition bien entendu de bien choisir les recettes. Sans bannir les graisses, qui sont essentielles comme nous l’avons déjà vu (cliquez ici), il faut malgré tout éviter d’en abuser. Par exemple, un poulet au four (cliquez ici) ou à la broche est aussi savoureux que du poulet pané mais avec un apport en matières grasses bien plus raisonnable.
Les sportifs végétariens peuvent quant à eux s’appuyer sur les œufs, source de protéines d’excellente qualité, et sur les produits laitiers, notamment les fromages qui concentrent les constituants du lait initial. Mention particulière pour les fromages affinés de brebis lesquels, très pauvres voire dépourvus de lactose, sont parmi les plus digestes.
L’ alimentation du sportif s’inscrit dans le cadre général d’une alimentation équilibrée qu’il est tout à fait possible de réaliser avec nos produits locaux. Les coureurs que j’ai rencontré sur le Raid bèlè, en mars dernier à Ste-Marie, sont un bel exemple qu’il est tout à fait possible d’adapter notre culture culinaire et nos produits de terroir à un régime sportif.
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